Centre d'Etudes Maximalistes

Coopératives de travail du 21ème siècle

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Nous localisons, étudions et synthétisons les expériences historiques des coopératives de travail pour en tirer des leçons utiles pour les SCOP d'aujourd'hui.

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Nous éditons et publions du matériel pédagogique, organisons des conférences et des séminaires et proposons des formations gratuites.

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Nous accompagnons et renforçons la formation de nouvelles coopératives de travail selon des principes maximalistes.

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Sentiment maximaliste

Alejandra

«Il n’y aura pas de véritable égalité pour les femmes ou pour quiconque si nous ne retrouvons pas d’abord la capacité de s’auto-organiser et de produire consciemment en commun.»

Martín

«Seul le travail associé peut offrir le cadre approprié à une production collective. Seule la communauté organisée peut générer une nouvelle façon de vivrer»

Manuel

«Nous sommes unis par la conviction qu’une nouvelle civilisation, véritablement digne de l’humanité, est possible. Ce n’est pas une utopie inventée, c’est un besoin actuel, une possibilité matérielle, un Nord présent depuis le premier soulèvement humain.o»

Rosa

«Ceux qui parlent de justice climatique ne veulent pas rompre avec un système industriel qui dévaste la Nature ; Ceux qui parlent de justice sociale ne veulent pas rompre avec un système économique qui détruit les gens. Nous n’avons pas besoin de demander justice, nous devons faire des alternatives systémiques une réalité ici et maintenant»

Natalia

«Sans restaurer la communauté humaine, l’humanité ne peut pas prendre conscience d’elle-même ni de son métabolisme commun avec la nature.za»

Carlos

«Nous sommes entrés dans une ère de militarisme et de meurtres. Soit nous garantissons notre propre voix, et cela n’est possible qu’en ayant notre propre économie, soit la guerre consumera le monde sans qu’un seul gémissement de mécontentement ne soit entendu.»

Juan

«Le fait qu’une idée soit considérée comme ancienne et ne soit pas présente pour les plus jeunes ne la rend pas moins précieuse ; À une époque qui en déçoit tant, son absence nous pousse à relever le défi de comparer les époques les unes aux autres et de construire un monde dans lequel il vaut la peine d’être vécu. Au lieu de se contenter d’un présent que peu de gens trouvent satisfaisant, ce qui semble aujourd’hui impossible et vieux peut devenir la réalité qui répond aux aspirations les plus profondes de la majorité.»

Macarena

«L’IA est une connaissance sociale générale transformée directement en outil de production. C’est le résultat d’une tendance à la socialisation qu’Internet a poussée à ses limites. Elle pourrait multiplier la productivité du travail et possède un gigantesque potentiel libérateur pour l’Humanité. Mais dans le contexte actuel, cela ne peut que conduire au chômage, à la déqualification, à une culture appauvrie et à encore plus de tensions liées à la guerre. Nous devons disposer de notre propre infrastructure d’IA et développer des modèles et des applications gratuits qui servent à améliorer les conditions de vie de la communauté qui nous entoure.»

Laura

«On peut répéter mille fois qu’un autre monde est possible. Vous pouvez le demander, l'exiger, le mendier... Cela n'a pas d'importance. Tant que nous ne le construisons pas, tant qu’il dépend des autres, tant qu’il ne nous appartient pas littéralement, cela n’arrivera pas et ne durera pas»

Fernando

«Changer les choses, ce n’est pas attendre un moment magique ou vivre de sa nostalgie. Aujourd’hui, changer le monde passe par la création de coopératives de travail qui soutiennent la communauté, libèrent le savoir et conquièrent le travail.»

Fran

«Une pince de haine s’établit entre l’identitarisme nationaliste et l’identitarisme de la gauche universitaire-militante. La conclusion est claire : coopération ou barbarie. Coopération dans les quartiers et les villes, coopération au travail»

Cours et ateliers

LAu cours des dernières années, nous avons organisé des cours et des ateliers gratuits sur mesure pour tout type de groupes de 2 à 16 personnes intéressés par la création de coopératives de travail ou par l'amélioration du fonctionnement d'une coopérative existante. Nous rédigeons et publions des cahiers spécifiques pour chaque occasion. Si vous êtes intéressé, écrivez-nous ou contactez-nous sur Telegram.

Cuadernos Maximalistas

Réseaux maximalistes

Communalia

Communalia, Association européenne des coopératives maximalistes, publie le blog «Maximalism».

Fundación Repoblación

Réseau européen de villes rurales pour le repeuplement. Organisé par la Fundación Repoblación, une fondation créée par les coopératives maximalistes espagnoles.

Principes des coopératives maximalistes

Abondance

Les membres de la coopérative croient que répondre aux besoins de chaque être humain est non seulement un objectif moral inaliénable mais aussi une possibilité matérielle à la portée des générations présentes. Par conséquent, l’objectif de l’abondance doit façonner et guider nos actions. Entre autres choses, nous renonçons par principe à la création artificielle de pénurie et à l’établissement de monopoles sur la connaissance comme moyen de monétiser notre travail et nous nous engageons à développer les biens communs sociaux de la connaissance dans le cadre de notre action sociale collective.

Primauté du travail

Les coopératives de travail ne sont pas pour nous une simple formule juridique. C’est la manière concrète et abordable de travailler ensemble en tant que producteurs libres et égaux. Selon nous, le travail est ce qui donne un sens social aux contributions de chacun, construit la communauté et transforme la réalité globale. Nous concevons le coopérativisme comme le moyen d'émanciper, autant que possible, notre propre travail productif des conditions qui réduisent son sens à un simple outil de rentabilité d'un investissement monétaire, le nôtre ou celui des autres.

Développement de la communauté coopérative

Le développement du travail coopératif produit au fil du temps une série de biens communs, une communauté aux multiples facettes: les savoirs collectifs, la capacité de résilience morale et matérielle, le soutien de la communauté qui nous entoure, l'héritage de la coopérative... Au total, cette communauté est la mesure du bon travail de la coopérative dans le temps. Une partie de celle-ci -les réserves accumulées- dépend directement des excédents produits par l'activité du marché; une autre- la validité et la conscience des connaissances accumulées, la capacité d'apprentissage, la force morale, le soutien social -d'un effort permanent de documentation, de partage, d'écoute et d'amélioration. D’après notre expérience et notre perspective, aucune de ces dimensions ne peut être conçue comme quelque chose de clairement séparé des autres. Contribuer à la communauté comme bien collectif unique, comme véritable moteur et objectif du travail associé, est pour nous l'engagement et le principe fondamental de la vie coopérative.

Une rémunération suffisante et égalitaire

Notre coopérative est à but non lucratif. Son objectif n'est pas de répartir le maximum de surplus possible entre ses membres. Le travail sera rémunéré selon les principes de suffisance - en tenant compte des besoins particuliers - et d'égalité, en évitant l'apparition de tout type de privilèges et de groupes différenciés par leurs revenus.

Consensus

Pour nous, la coopérative est un métabolisme économique commun et non une entreprise plus ou moins ponctuelle ou récurrente, c'est pourquoi elle doit être guidée par de larges lignes de consensus entre ses membres. Consensus basé sur des valeurs morales et des besoins collectifs qui doivent tenir compte de la réalité sociale qui nous entoure. Contribuer et développer ces consensus est une responsabilité dans laquelle chacun des partenaires se reconnaît.

Amélioration des conditions matérielles et culturelles des travailleurs et de leur environnement

Nous pensons que l’engagement social ne peut être simplement esthétique ou déclaratif. C'est pourquoi notre effort de diffusion et notre capacité économique doivent contribuer avant tout à l'établissement de nouvelles sociétés de production coopératives, mais ils doivent également être complétés par des initiatives plus larges visant à améliorer les conditions matérielles et culturelles des travailleurs par des moyens coopératifs. La formation d'agglomérations coopératives qui comprennent, sur une base solide de coopératives de travail, des coopératives d'enseignement et de formation continue, des associations de diffusion culturelle, des coopératives de consommation et d'autres formes de coopération entre travailleurs, est un objectif que nous gardons à l'esprit comme guide dans notre vie quotidienne. décisions.

Non-neutralisme

Les membres de la coopérative partagent un idéal commun : contribuer à ce que la production sociale devienne un système de travail coopératif harmonieux et vaste. Nous comprenons que pour cela, des changements sociaux généraux sont essentiels, des changements dans les conditions générales de la société auxquels nous devons contribuer dans la mesure de nos forces. C’est pourquoi nous ne pouvons pas accepter l’idée selon laquelle la coopérative devrait se déclarer neutre face aux grandes alternatives et aux dilemmes auxquels l’humanité est confrontée.